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les régimes les plus défavorables pour l’environnement le sont aussi pour la santé.



Une grande étude européenne EPIC (European Prospective Investigation into Cancer and Nutrition study) a quantifié les bénéfices collatéraux pour la santé et la planète de l’adoption de régimes alimentaires durables.

Nous savons que la dégradation de l’environnement, notre alimentation déséquilibrée et le développement des maladies non transmissibles, exemples (diabète, asthme, maladies cardiaques, neurologiques…) sont intimement liés.


Une publication dans le Lancet Planetary Health vient préciser et quantifier ce constat, à partir des données de la cohorte européenne EPIC réunissant plus de 400 000 participants de 10 pays, dont la France.

Le premier résultat met en évidence que plus les émissions de gaz à effet de serre (EGES) liées à l’alimentation des individus sont élevées, plus les risques de mortalité (mortalité toutes causes confondues, mortalité cardiovasculaire et mortalités liées aux cancers) et de survenue de cancers sont élevés. Il en va de même pour la superficie des terres nécessaires à la production de l’alimentation, dont l’augmentation va de pair avec des risques de mortalité et de cancers accrus. Ce qui suggère que les régimes les plus défavorables pour l’environnement le sont aussi pour la santé.


Les auteurs ont quantifié les bénéfices « collatéraux » qui pourraient découler de l’adoption d’un régime alimentaire durable, à la fois favorable à la santé et l’environnement, tel que le régime EAT-Lancet, utilisé ici comme modèle de régime durable par les chercheurs (tout en rappelant les critiques dont fait l’objet le régime EAT-Lancet, qui mettent en cause le principe même d’un tel régime de référence, unique pour l’ensemble de la population mondiale, ce qui est n’est jugé ni accessible ni réaliste). Sur le plan de la santé, le régime EAT-Lancet permettrait de réduire la mortalité de 14 % à 63 % et de prévenir 10 à 39 % des cancers sur une période de 20 ans, selon différents scénarios d’adhésion des individus (score d’adhésion de 3 à 14), sur une échelle allant de 0 à 14) par rapport à un scénario d’adhésion nulle. Sur le plan environnemental, le fait de passer d’un score d’adhésion de 3 (score le plus bas observé chez les participants EPIC) à 13 (score le plus haut observé) réduirait les EGES d’origine alimentaire de 50 % et l’occupation des terres cultivables de 62 %.


Docteur Halhol

www.nutrileading.eu

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